Voulez-vous que je lise ce billet pour vous ?
Vous avez l’impression de ne plus comprendre les membres de votre famille en affaires ? Vous n’avez pas les mots pour exprimer ce qui ne va pas au sein de l’entreprise ? Si c’est le cas, cette série, intitulée La confiance : l’art des familles en affaires , est pour vous.
« Les valeurs transcendantes comme la confiance et l’intégrité se traduisent littéralement par des recettes, des profits et de la prospérité ».
– Patricia Aburdene, auteur de Magetrends 2010
La vitesse à laquelle on atteint nos objectifs en affaires est directement liée à la confiance présente entre les membres . Cette confiance, qui est nécessaire pour respirer, pour vivre, pour que tout se passe bien, est pourtant rarement évoquée. La confiance se manifeste pourtant de plusieurs façons et n’est pas bien définie. On doit, par exemple, avoir confiance quand on conduit. On se dit qu’on ne se fera pas frapper : les gens ont suivi des cours de conduite, les policiers s’assurent que le Code de la route est respecté, on peut avoir confiance, non ? Ce n’est pourtant pas si simple quand la confiance est au cœur de l’efficacité d’une famille en affaires . Il y a deux ans, j’ai décidé de rassembler mes billets de blogue enune série « familles en affaires » sous le thème de la complicité des générations . Cette série nous a permis de comprendre que, dans un monde VICA, la complicité est vitale pour la pérennité des organisations . Ensuite, je me suis rendu compte qu’il était impossible de parler de complicité sans traiter les émotions, ce sujet qu’on évite trop souvent en affaires . Si les membres d’une famille en affaires essaient réellement de cohabiter, une multitude d’émotions jaillit. Le cédant et le repreneur , qui n’ont pas les mêmes besoins, doivent arriver à gérer leurs émotions s’ils veulent rester complices . Ou, avec la série Familles en affaires : Gestion des émotions, je me suis vite aperçue que ce ne sont pas les émotions que nous devons arriver à gérer, mais plutôt nos pensées. Les émotions nous disent plutôt ce qu’on n’a pas réussi à gérer . Maintenant que nous comprenons mieux le rôle des émotions, une chose devient limpide : pour que la complicité des générations se concrétise, la confiance doit être au rendez-vous . Cette troisième année s’inscrira donc sous le signe de la confiance. Il y a quelque chose de magnifique au sein d’une famille en affaires : la confiance est là dès le début, ce qui n’est pas le cas dans une entreprise non apparente. Ainsi, peu importe la situation, qu’elle soit conflictuelle ou harmonieuse, puisque les membres d’une famille en affaires se connaissent si bien, la confiance est déjà établie. Les membres d’une famille en affaires n’ont pas besoin de se parler pour se comprendre. Par contre, quand ils ne se comprennent plus, ils frappent un mur. Ils ont appris à deviner, mais pas à parler. Et impossible de dire à son père ou à sa mère : ma confiance est brisée. Cette impossibilité de communiquer, nous l’avons vu, peut être liée aux mauvaises intentions qu’on prête involontairement à nos proches . Si on prête de mauvaises intentions à une personne, c’est que quelque chose nous dérange chez elle. Etsi quelque chose nous dérange, c’est sans doute lié à l’un des 13 aspects de la confiance . La prochaine série sera donc définie à partir des cinq vagues de la confiance telles que les présentes Stephen M. R. Covey :
- La confiance en soi
- La confiance relationnelle
- La confiance organisationnelle
- La confiance du marché
- La confiance sociale
Chacune de ses vagues induit certains fondements et commandements qui seront induits à travers les 13 billets de blogue de la série afin que vous puissiez identifier les aspects de la confiance qui ne fonctionnent pas au cœur de votre famille en affaires tout en cernant ceux pour lesquels vous n’avez aucun problème
Sylvie Huard
Moi-même entrepreneure, repreneure et cédante à plusieurs reprises, le terrain en matière de transfert d’entreprise, je m’y connais! Eh oui, j’ai réalisé 10 transactions d’actions, dont 3 en entreprises familiales. J’ai aussi eu le grand privilège d’occuper le poste de PDG au sein d’une entreprise qui a vu ses ventes passer de 13 à 100 millions de dollars en 11 ans.
Malgré un parcours enrichissant dans le monde des affaires, un MBA et un baccalauréat en psychologie, je suis en perpétuelle formation, cherchant sans cesse à raffiner mon art.
Accompagner une famille en affaires, c’est plonger au cœur non seulement de son entreprise, mais aussi de son intimité. Et c’est pour créer ce sentiment de confiance essentiel pour se dévoiler et se dire les vraies affaires, même quand c’est difficile, que je mets tout en œuvre pour créer des espaces intergénérationnels sécurisants.
Chacun a sa propre façon de redonner au suivant. Pour ma part, je me dédie au bien-être des individus et des familles par la recherche et l’écriture. Dans Entreprise familiale : jaser d’affaires en famille sans cocotte de vaisselle , j’ai voulu outiller les familles à préserver l’harmonie familiale et la pérennité de leur entreprise.