Bien sûr que je fais du coaching. J’en fais depuis bien avant Harmonie Intervention… alors je m’étonne toujours lorsqu’on me le demande… mais c’est vrai que j’appelle rarement ça comme ça ici.
Ce que je fais avec les gens en relève, avec les gestionnaires et gens d’affaires en harmonie au travail et même avec les amies qui viennent marcher avec moi, c’est essentiellement du coaching. Du coaching comme j’aurais aimé être moi-même coachée.
Réfléchir ensemble
Pour moi le coaching, ce n’est pas de lancer en l’air une liste de choses à faire pour régler un problème. Ce n’est pas non plus de proposer des solutions qui ont marché ailleurs – ou pour moi.
Ce que je veux, c’est qu’on débroussaille et qu’on réfléchisse ENSEMBLE. Ouvrir la voie aux réponses pour les voir émerger d’elles-mêmes. Je ne suis pas une conseillère, je ne donne pas une recette infaillible. Je suggère un processus pour trouver des réponses. J’ai bel et bien développé des outils pour démarrer la réflexion rapidement et de façon efficace, mais ensuite, on est en mode réflexion, relation et discussion : en mode « voir ». On rit, on provoque, on s’anime, on décortique… et la beauté de tout ça, c’est qu’en cours de route, les bonnes solutions s’imposent d’elles-mêmes. Puis le désir de passer à l’action rapidement devient plus fort que tout.
Les émotions et les décisions font-elles bon ménage en affaires?
Ah les affaires. On les imagine sérieuses, habillées en tailleur, grises et dures. En affaires, il faut garder la tête froide, non?
Non!
Quelle erreur monumentale (beaucoup trop répandue)!
Qu’on soit en affaires ou non, on est humain. Et un humain, ce n’est pas qu’une tête.
Je suis convaincue que ceux qui réussissent le mieux sont ceux qui utilisent leur nature humaine pour décider.
Rationnellement, toutes les solutions se valent. Comment savoir avec certitude que vous prenez la bonne décision? Si vous n’allez pas vérifier à l’intérieur, vous ne le saurez jamais. Vous serez paralysé. Jamais vous n’expérimenterez « le grand soupir du fond de l’âme. » – ma façon de nommer le sentiment d’être certain de faire le bon choix.
Parce qu’il n’y a aucune bonne ou mauvaise décision. Il n’y a que des bonnes et des mauvaises décisions pour vous. C’est ça que je vous aide à identifier.
Être authentique, c’est être la même personne, tout le temps.
Ça fait des années que je poursuis des études sur le coaching et l’intelligence émotionnelle, et ce, à travers le monde entier. Tout ça dans un seul but : enlever le plus de filtres possible entre moi et les autres pour ne garder que le vrai.
Les filtres ce sont les peurs, les fausses croyances, les conventions, l’image, l’ego… Quand on ne trouve pas nos réponses – en affaires comme dans la vie – c’est qu’on est pris là-dedans. Et moi, avec mon regard extérieur, je challenge ces filtres pour les faire tomber. Et là tout devient vraiment plus clair. Les projecteurs se tournent vers les zones aveugles… Aucune fuite possible.
Je travaille donc avec des gens allumés, parfois trop! Mes clients veulent connecter, partager, performer et être accompagnés vers ce qui aura du sens pour eux. Ils ont souvent besoin de faire le ménage. Ils sont prêts à « voir ».
Aller droit au but
En général, mes clients sont soit en période d’écœurite aigüe ou de grand changement. Ce sont des gens qui ont le sentiment d’être enlisés dans le sable mouvant ou à l’inverse, sur le point de sauter dans le vide – en cédant leur entreprise ou en sautant à pieds joints dans un projet de relève ou de création d’entreprise.
On me dit que je suis franche, directe et que je ne passe pas par quatre chemins. On me dit que je suis rafraîchissante parce que j’amène un vent de renouveau. Que le coaching avec moi, c’est d’apprendre à se connaître et à se respecter.
Vrai. C’est important pour moi que mes clients trouvent un sens à toutes leurs décisions, qu’ils apprennent à utiliser leur phare intérieur pour faire les bons choix et demeurer alignés avec « le vrai ».
Bien souvent, c’est un « Comment ça ce fait que je n’ai jamais vu ça comme ça?! » bien senti qui s’échappe d’eux, quand on tire enfin sur la bonne ficelle. Euréka!
Au final, ils développent une confiance solide non pas en leurs compétences au sein de leur rôle professionnel, mais en tout leur être. Parce que s’il y a une chose dont je suis sûre, c’est qu’on se leurre en pensant qu’on est deux personnes – une en affaires et une dans la vie.
On est la même personne…
Avant la vente de son entreprise et après.
Avant d’être devenu propriétaire et après.
Au bureau, à la maison, en couple, avec les enfants.
On est, c’est tout.
Et tout devient drôlement plus facile quand on l’a compris. Si ce que vous avez lu dans ce billet vous interpelle, si vous avez soif d’explorer cette avenue avec moi, foncez, c’est par ici.
Sylvie Huard
Moi-même entrepreneure, repreneure et cédante à plusieurs reprises, le terrain en matière de transfert d’entreprise, je m’y connais! Eh oui, j’ai réalisé 10 transactions d’actions, dont 3 en entreprises familiales. J’ai aussi eu le grand privilège d’occuper le poste de PDG au sein d’une entreprise qui a vu ses ventes passer de 13 à 100 millions de dollars en 11 ans.
Malgré un parcours enrichissant dans le monde des affaires, un MBA et un baccalauréat en psychologie, je suis en perpétuelle formation, cherchant sans cesse à raffiner mon art.
Accompagner une famille en affaires, c’est plonger au cœur non seulement de son entreprise, mais aussi de son intimité. Et c’est pour créer ce sentiment de confiance essentiel pour se dévoiler et se dire les vraies affaires, même quand c’est difficile, que je mets tout en œuvre pour créer des espaces intergénérationnels sécurisants.
Chacun a sa propre façon de redonner au suivant. Pour ma part, je me dédie au bien-être des individus et des familles par la recherche et l’écriture. Dans Entreprise familiale : jaser d’affaires en famille sans cocotte de vaisselle , j’ai voulu outiller les familles à préserver l’harmonie familiale et la pérennité de leur entreprise.