Voulez-vous que je lise ce billet pour vous?
Dans le billet 1 de la série, je vous ai partagé le sketch qui décrit une partie de la bataille intérieure à laquelle le fondateur fait face. Je veux, vous partager un article que j’aime bien écrit par Marie-Josée Drapeau.
L’une des attentes que nous avons nommées pour le fondateur dans le billet 1 est de planifier sa relève. J’aime bien l’approche de Marie-Josée, parce qu’à mon avis, elle permet au fondateur de ne pas culpabiliser s’il ne ressent pas le besoin de planifier. La planification, pour un fondateur, n’est pas naturelle! Il agit plutôt dans un mode instinctif. Il connait son domaine sur le bout de ses doigts. Il sait ce qu’il faut faire et ne pas faire. Il a appris à la dure. La planification, très peu pour lui. Il a développé d’autres capacités pour atteindre son succès.
Plus le temps avance, plus la relève est prête, et plus les attentes au niveau de la planification augmentent! Est-ce une bonne chose de planifier? Je crois que oui. Est-ce donné à tout le monde de le faire? Je crois que non. C’est pourquoi je considère qu’il est nécessaire de donner aux fondateurs une autre façon de transférer ses connaissances, étant donné que cette étape est fondamentale pour éviter de recommencer bien des erreurs.
Le fondateur a pour habitude de travailler, pas de parler. Alors pour lui, s’assoir et planifier, c’est souvent associé à une perte de temps incroyable. C’est, à peu près, aussi pire que de faire des ‘’meetings’’.
Dans mon cas, pour aider les fondateurs à transférer leurs connaissances, j’utilise le phare de gestion. Afin de rendre la démarche agréable pour les entrepreneurs, j’utilise une méthode qui se situe à mi-chemin entre le ‘’story telling’’ et la planification stratégique. Pour plus d’informations sur cet outil, vous pouvez consulter ce billet de blogue.
Nous savons que certains fondateurs sont tourmentés par la pression qu’ils reçoivent et qu’ils se mettent eux-mêmes sur les épaules. Nous savons, aussi, que ce n’est pas dans leurs habitudes de planifier. Dans le prochain billet de blogue, nous adresserons un autre de leur défi, celui que j’aime bien nommer leur identité entrepreneuriale!
Puisque l’atteinte d’une complicité entre les générations peut être grandement facilitée par une saine gestion des émotions, je vous invite à consulter ma série de billets de blogues qui démystifie la mine d’or d’informations que représentent les émotions en affaires.
Sylvie Huard – bac psy., MBA, CFBA Certificat Conseil aux entreprises familiales chez Harmonie Intervention
Femme d'affaires passionnée de relève et d'harmonie dans les entreprises, je suis une animatrice, médiatrice et coach pour les allumés. Avec authenticité et doigté, je tend à désamorcer les situations les plus complexes pour y faire émerger des pistes de solution nouvelles, souvent inattendues.
Nous, Harmonie Intervention, travaillons avec des gens qui souhaitent un changement significatif et durable dans leur organisation et pour qui le bonheur au travail est prioritaire. Ensemble, nous quittons signifie le chaos du quotidien pour créer une ambiance propice à se rencontrer. Avec un recul sur la situation, des possibles apparaissent.
Animés par le désir d'humaniser le monde des affaires, nous sommes toujours en quête des meilleures pratiques d'affaires à travers chercheurs et praticiens de partout dans le monde.
Sylvie Huard
bac psy., MBA, ACFBA Certificat avancé Conseil aux entreprises familiales
«Mieux se comprendre, pour avancer avec sens et puissance ensemble .»