Voulez-vous que je lise ce billet pour vous?
En tant que coach d’affaires, j’aide les familles en affaires à créer et à solidifier plusieurs outils leur permettant d’atteindre l’harmonie : conseil de famille, conseil d’administration, planification stratégique… La planification stratégique en affaires est d’abord et avant tout une planification intuitive ou structurée qui repose sur la priorisation. Deux outils sont puissants en ce sens : le « brain » collectif, qui sera au cœur du prochain billet de blogue, et la méditation. Dans ce billet de blogue, je démystifierai pour vous ce que représente la méditation dans un contexte d’affaires.
L’harmonie en affaires dépend d’une vision commune, clairement définie et comprise par tous les membres de votre entreprise. Lorsque votre vision est limpide et partagée, elle devient une destination : tout le monde emprunte la meilleure direction possible pour faire avancer l’entreprise. Or, cette destination n’est pas figée. Dans un monde VICA comme le nôtre, en continuel changement, il peut vous être bénéfique de prendre un peu de recul et de savoir définir, avec lucidité, ce qui constitue, pour vous, une priorité afin de prendre les meilleures décisions possible.
Voilà où la méditation entre en jeu.
Comme le soulignent Justin Talbot Zorn et Frieda Edgette, la méditation de « pleine conscience » (« mindfulness ») peut vous permettre de remettre en question vos schèmes de pensée traditionnels et, ainsi, d’améliorer votre processus de décision en considérant des possibilités qui, sans la méditation, s’avéreraient inaccessibles.
Cette méditation de « pleine conscience » consiste à se concentrer volontairement sur le moment présent en mettant une distance avec tout jugement et toute préoccupation.
Comment arriver à cet état de pleine conscience, me demanderez-vous ?
Il s’agit d’abord de vous arrêter et de porter une attention particulière à vos sensations corporelles, en apprenant peu à peu à mettre une distance entre vous et vos pensées négatives. Pas besoin de disposer d’une heure devant soi : on peut méditer au travail, entre deux réunions, en pratiquant la respiration consciente. Or, cette pratique se doit d’être constante. Jim Butcher mentionne avec justesse qu’il ne suffit pas d’essayer la méditation une ou deux fois pour décider de son efficacité. En réalité, selon Marie-Pierre Noguès-Ledru (2 vidéos +/- 5 minutes un qui parle de Google et l’autre de Mathieu Ricard), c’est après une pratique quotidienne de huit semaines que les effets positifs commencent à apparaître.
La méditation demande donc une certaine discipline. Je médite depuis maintenant trois ans et je suis à même de constater l’importance de cette pratique au quotidien. J’ai bien essayé une fois, pendant quelques mois, d’intégrer la pleine conscience à mon quotidien sans m’arrêter pour méditer. Je me suis vite rendu compte que c’était impossible. Impossible de se concentrer uniquement sur l’instant présent quand on est en pleine action dans ce monde où tout nous submerge, où tous nos sens sont constamment sollicités, d’où l’importance de prendre le temps de s’arrêter pour méditer.
En plus de réduire le stress, la pleine conscience permet de développer :
- Une meilleure gestion des émotions
- Une meilleure écoute (de l’autre et de soi) et, donc, de meilleures relations interpersonnelles
- Une plus grande empathie
- Une meilleure concentration
- Une meilleure capacité d’adaptation
- Une plus grande capacité de créativité et d’innovation
- Une plus grande positivité
Ainsi, vous gagneriez à prendre le temps de méditer afin d’apprendre à gérer sainement vos émotions.
La méditation nous aide à faire le tri afin d’être moins décontenancés par le quotidien, par les aléas de la vie. La méditation nous donne un moment pour faire ressurgir ce qui est réellement important et pour ramener à la surface les émotions qui nous indiquent le chemin qui nous convient.
Comme le dit si bien Marie-Pierre Noguès-Ledru, « méditer ne change pas la réalité, mais transforme la manière de l’appréhender ».

Sylvie Huard
Moi-même entrepreneure, repreneure et cédante à plusieurs reprises, le terrain en matière de transfert d’entreprise, je m’y connais! Eh oui, j’ai réalisé 10 transactions d’actions, dont 3 en entreprises familiales. J’ai aussi eu le grand privilège d’occuper le poste de PDG au sein d’une entreprise qui a vu ses ventes passer de 13 à 100 millions de dollars en 11 ans.
Malgré un parcours enrichissant dans le monde des affaires, un MBA et un baccalauréat en psychologie, je suis en perpétuelle formation, cherchant sans cesse à raffiner mon art.
Accompagner une famille en affaires, c’est plonger au cœur non seulement de son entreprise, mais aussi de son intimité. Et c’est pour créer ce sentiment de confiance essentiel pour se dévoiler et se dire les vraies affaires, même quand c’est difficile, que je mets tout en œuvre pour créer des espaces intergénérationnels sécurisants.
Chacun a sa propre façon de redonner au suivant. Pour ma part, je me dédie au bien-être des individus et des familles par la recherche et l’écriture. Dans Entreprise familiale : jaser d’affaires en famille sans cocotte de vaisselle , j’ai voulu outiller les familles à préserver l’harmonie familiale et la pérennité de leur entreprise.
Je joins un article que je trouve intéressant pour les gens d’affaires et qui est en lien avec la méditation 🙃
https://hbr.org/2019/12/how-to-stop-thinking-about-work-at-3am?utm_medium=email&utm_source=newsletter_daily&utm_campaign=mtod_actsubs&deliveryName=DM64153